Interview Frédéric Jullian
Pour Frédéric Jullian, la pêche n’est pas une histoire de famille. N’ayant pas de pêcheur dans son entourage, c’est surtout l’envie de nature qui l’a amené à la discipline : « Très jeune, je savais déjà que je voulais être dehors, dans la nature. C’est pour cela que je me suis dirigé dès mes 16 ans vers des études d’aquaculture : 6 ans d’étude, et 10 ans à travailler en bureau d’études».
L’amour de la pêche est venu naturellement : « Ce que j’aime, c’est que le poisson est caché, on ne peut pas le voir : pour savoir où, quand et comment pêcher il faut avoir une bonne connaissance du milieu, du climat, et surtout du poisson lui-même. J’ai commencé par apprendre la théorie avant de me mettre à la pratique !».
Ses connaissances lui permettent également d’adapter sa pratique selon l’état des ressources halieutiques : «Lorsque je pêche, il m’arrive de prélever selon l’état de la population : si elle est abondante, je me permets de prélever. En revanche, si j’ai affaire à des groupes fragiles, je ne prélève pas. Je pratique le No Kill la plupart du temps, mais je peux quand même faire ces ajustements selon les circonstances. »Trouver des solutions «J’aime la compétition, car c’est un banc d’essai permanent : cela empêche de se reposer sur ses acquis, cela force à trouver des solutions et cela permet d’apprendre. Et puis c’est un vrai moment de convivialité ! »
Dans ce cadre, Frédéric apprécie particulièrement son moteur Suzuki DF250 : « Cela fait 6 ans que je suis partenaire de Suzuki : j’ai été bluffé par le silence du moteur, un vrai plus pour la pêche. Il est également très fiable. Enfin, j’ai gagné environ 20 % en consommation, et quand on part pour de longues partiesde pêche, ça compte. »